On en voit parfois, qui pensent qu’ "immerger" un jeune élève, d’un coup, dans un lieu où "passe" - dit-on - "l’Histoire", suffit pour, - miracle à trois sous - verser en lui le sens, et ce qui va avec… l’équiper pour la vie…"Ça imprègne !", disait, avec suffisance, une de mes collègues, insuffisante, il est vrai… alors, haro sur Versailles, le premier château de la Loire venu, et tant qu’à faire, Auschwitz…
Les avez-vous vues, ces hordes harassées, le coca à la main, errer dans les camps de Pologne, d’un baraquement à l’autre ; ciller quand même un peu devant la montagne de cheveux : " mais ! C’est quoi, ça ?" ; passer, assez vite, devant les ruines des crématoires… Peut-on en vouloir à ces gamins qui "font ça" en une journée : - Roissy - Cracovie - bus jusqu’ à Auschwitz… -, sans réel projet, privés d’étayage… ; contre-production assurée ! Mais, il y a aussi des classes, plus âgées, surtout mieux préparées : - amont, aval, projet - ; objectifs cernés, postures actives, qui en font - c’est sûr - un remarquable usage, et s’en reviennent, marquées, équipées pour longtemps…