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Violences et mouvements de foule raciste Et xénophobie

Le racisme n’est pas l’apanage d’une couleur de peau. Cela existe partout et touche toutes les couches d’humanité pour la plus grande honte de son ensemble. C’est la boue, la lie de ce que l’humain peut contenir en lui. Lorsqu’il se retrouve en nombre, il s’y complaît, s’y repaît, y trouve une jouissance lamentable aux dépends d’un ou plusieurs semblables qui sont devenus en tant qu’« étrangers » non seulement ceux qui restent « étranges » mais surtout ceux que l’on veut détruire, supprimer, sur qui on veut déverser sa haine, sans chercher à les approcher ou les comprendre. Toutefois, il convient de ne pas faire d’amalgame et dissocier racisme et xénophobie. Dans mon commentaire on comprendra que cela se mélange pour la plus grande confusion mentale de ceux qui s’y retrouvent. D’autre part, il y a dans le comportement du « visiteur » chez soi, qui veut s’y installer, parfois tant de provocation et de manque de respect de ce que l’on est soi-même, que cela conduit à des réflexes de xénophobie et de racisme primaires. Il est très difficile dans ces conditions de dissocier les deux et encore plus difficile de demander un tant soit peu d’intelligence et de bon sens à des gens excédés. Pourtant on devrait comprendre que ce n’est pas par la violence et la haine qu’il convient de répondre à ces provocations et ces comportements bien au contraire puisque c’est leur objectif. Mais c’est bel et bien par de la patience, de la tolérance, tout en gardant bien en vue ce qui fait la force de sa propre culture, qu’on peut le faire. Ce qui est important voire essentiel. Le respect de ce que l’on est n’est pas acquis par principe en prétendant avoir et savoir une vérité, alors qu’une autre vient à s’y confronter. Il doit le devenir car il convient alors chez soi, puisqu’on est chez soi, qu’il y a tout un historique, tout un tissu humain d’évolution, d’y imposer ses propres us et coutumes. Mais pas par la force et la violence. Par la conviction de ce que nous, nous sommes. Ce, en démontrant par la capacité d’en aborder d’autres, de les apprécier en tant que telles et de les comprendre, qu’elles sont toutes aussi susceptibles d’être respectées en tant que telles, tant qu’elles-mêmes le font quand elles viennent nous rendre visite ou ont l’intention de s’installer. Alors on peut considérer que le fait que les échanges et les partages sont devenues monnaie courante, que par les voyages et les déplacements, par l’émigration et l’immigration, par la rencontre et l’union de gens d’origines diversifiées et parfois antagonistes, par le nombre sans cesse en augmentation d’enfants mélangés issus de ces unions, avec des cultures différentes (qui ont eux-mêmes souvent des difficultés à s’y retrouver), il y a là un foyer d’incompréhension, de litige, de remise en question. Il convient d’avoir beaucoup d’intelligence pour y mettre du sens et cela ne peut se faire en se référant au passé mais bel et bien en perspective d’avenir. Tant et si bien que si cette problématique n’est pas traitée en aval correctement par les autorités (politiques, sociales ou religieuses), des mouvements de foule se déclenchent soudainement, se traduisant par une violence la plus sauvage et barbare qui soit. Sorte de réflexe pour se retrouver dans un ensemble, pour se rassurer, pour se « protéger ». A la plus grande honte de ce que nous sommes, par le constat que l’on peut en faire alors. Faibles et faillibles.

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